CD 11 titres. 

Neuf sous blister. 

Envoi rapide et soigné (destination France: par Mondial Relay avec suivi). Réf. 11 NJ/U.

Critique

Réalisé par Gérard Bikialo (Cabrel), ce dernier disque de Duteil arrive quatre ans après Touché, le dernier album studio qui l'avait déjà vu arriver dans une nouvelle major, et quelques mois seulement après le live Tournée acoustique qui l'a vu quitter cette dernière. Grâce à une nouvelle maison de disques, et surtout la nouvelle collaboration avec Bikialo, de nombreux musiciens ont rejoint l'aventure, et pas des moindres : Paganotti, Engel, Ceccarelli... Tout cela pour se mettre au service de chansons pleines d'émotion : "Pour que tu ne meures pas", dédiée à sa femme qui est sortie d'une grave maladie, "Lettre à mon père", à son papa disparu, "L'Île de Toussaint", pour son petit-fils à peine né...
Le premier extrait, un peu trop classique, "Apprendre", est dédié à l'alphabétisation des enfants du monde. "Avoir et être" est dans la même veine, celle du chanteur pour instits de campagne (il en faut...). Comme toujours, Yves signe toutes les paroles et musiques sauf pour "Vivre sans vivre", une adaptation de "Samba em preludio" de Baden Powell et Vincius de Moraes qu'il interprète avec Bïa, une jeune chanteuse du label Saravah (Barouh), très branché Brazil. Ce titre pourrait d'ailleurs faire l'objet d'un extrait, tout comme la sautillante "Tombée des nues", qui révèle un Duteil plein d'humour, voire coquinou...
Le livret est très soigné, là encore comme toujours avec cet artiste hors des modes, mais dont les petites chansons contrebalancent l'air du temps.